ANNE-LISE et LOUKIA DE LA COLLINE DU BOSC

Actualité publiée le 28/02/2019

de la colline du bosc - ANNE-LISE et LOUKIA DE LA COLLINE DU BOSC





Faut pas les prendre pour des truffes !

https://animaux.jhm-blogs.fr/2019/02/16/faut-pas-les-prendre-pour-des-truffes/ via @JHManimaux


 
Faut pas les prendre pour des truffes !

  • 16 février 2019

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Après avoir senti le morceau de tissu, le chien part à la recherche de la personne disparue.

Ils s’appellent Oracle ou encore Loukia, ce sont des chiens de l’association K9 dont le but est d’aider à la recherche de personnes disparues.

Leurs membres ont passé une semaine en décembre à Langres pour des exercices d’entraînement comme à l’Ehpad de La Trincassaye.

Leur odorat est utilisé dans la recherche d’explosif, de drogue, de truffes, de maladies même et, bien entendu, dans la recherche de personnes disparues.

L’association K9 propose ses services bénévolement lors d’une disparition de personne.

Et cette semaine, une partie de ses membres sont à Langres pour des exercices d’entraînement comme cela a été le cas au fort de La Bonnelle, dans les rues de Langres mais également à l’Ehpad de La Trincassaye.

Les résidants de la maison de retraite sont des personnes sensibles qui peuvent faire l’objet d’une disparition.

On pense en priorité aux personnes malades d’Alzheimer. « L’Ehpad s’est porté volontaire afin de faire des exercices de recherche de personnes dans ses murs », a expliqué l’animatrice aux résidants avant que ne débutent les exercices.



Un exercice a eu pour cadre le centre-ville pour rechercher un personne cachée au préalable.

Loukia est un Saint-Hubert de 3 ans qui se lance dans la recherche d’une résidante de l’Ehpad qui s’est “cachée” à l’étage.

Pour seule piste, on fait sentir un foulard qui a été porté par la personne à retrouver. « Lorsque je lui mets le harnais, elle sait que c’est pour le travail », explique sa maîtresse, Anne-Lise. Et c’est parti, Loukia part la truffe au sol, en l’air, sur une fenêtre à l’entrebâillement d’une porte. Et toujours à grande allure. Anne-Lise doit retenir la fougue de Loukia dont la longe est maintenue fermement. « Elle vient de fermer ce couloir, cela signifie que l’odeur ne va pas plus loin », commente Anne-Lise. Par deux fois, le Saint-Hubert revient devant la cage d’ascenseur et s’assoit devant. « Elle montre que l’odeur ne va pas plus loin. On va donc prendre l’ascenseur »,explique-t-elle.




Bénévoles et engagés

Et c’est reparti pour une inspection minutieuse de chaque recoin où la chienne va refermer une à une les possibilités à allure forcée. Jusqu’à déboucher dans une salle de repos. Loukia va renifler dans les quatre coins et finir par trouver la personne. « Il y a beaucoup d’odeurs dans un tel établissement. Le chien doit faire la part des choses avec l’odeur de tous les résidants. Ce n’est pas évident pour lui. Mais c’est un très bon exercice », constate Anne-Lise satisfaite du résultat de Loukia.

« Nous recherchons de nouveaux lieux où nous ne sommes jamais allés. Car lorsque nous partons en intervention, les chiens évoluent dans des lieux qu’ils ne connaissent pas. Nous avons six chiens qui sont en formation cette semaine et deux sont d’ailleurs partis mardi pour rechercher une personne de 76 ans disparue dans le Jura », explique la secrétaire de K9, Dania.



Le chien sent le morceau de tissu et la recherche démarre.

Il faut en général entre deux et trois années de formation pour chaque chien. Des formations qui coûtent près de 15 000 € et sont en grande partie à la charge des propriétaires. « Ce que j’aime, c’est travailler avec mon chien, le voir évoluer, nous voir évoluer ensemble, c’est gratifiant. Et la cerise sur le gâteau serait que Loukia trouve une personne un jour », envisage avec passion Anne-Lise.

Ph. L.







 
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